Absolus. Let’s Get High!

Frais de port offerts pour Noël.
Texte de Paul Ardenne 40 photographies de Christophe Beauregard Postface de Solveig Placier

Collection « Rebonds »
30 €
96 pages
17 x 22,8 cm
Graphisme par Mathilde Quentin
Publication en 2024
ISBN 978-2-494113-01-5
  • Photographies : Christophe Beauregard

    Texte : Dominique Baqué

    17€ TTC

    TOUS LES SOIRS DU MONDE

    Que ce soit celui du SDF, chu, déchu, sur les trottoirs, les quais de métro, du visage transformé, performé par la chirurgie esthétique, de ceux qui se revendiquent d’une famille ou de ceux qui jouent avec costumes et artifices, le corps est au cœur de l’œuvre de Christophe Beauregard. Mais un corps toujours scénographié, voire théâtralisé, jamais saisi selon les règles obsolètes de l’instant décisif ou les codes d’urgence du photoreportage.

    Christophe Beauregard prend son temps. Il prend du temps, et en demande au sujet qu’il choisit.

    Aux antipodes de cette obscurité grise qui enveloppe les SDF comme un piège mais aussi comme un refuge, voici donc le monde solaire de l’enfance, que l’artiste capte au cœur du village de Sari d’Orcino, en Corse du Sud – la série s’intitulant d’ailleurs « Sari ».

    (…) En fait, la force singulière qui émane de « Sari » vient justement de cette dialectique sans cesse à l’œuvre dans les images, entre grâce innocente et menace, pureté et impureté, promesse de vie et mort sous-jacente. Ainsi la chasse, qui est comme le fil conducteur de la série, trouve-t-elle son aboutissement dans une carcasse de sanglier percée d’une balle, autour de laquelle, déjà, s’affairent les guêpes. Le cadavre est là, rouge et blafard, suintant de glaire et de sang : réminiscence du « Bœuf écorché » de Rembrandt, bien sûr, mais aussi et surtout des lourdes chairs peintes par Lucian Freud, à la fois épaisses et translucides, blanchâtres, d’où sourdent les veines bleutées.(…)

    (…) Entre Genèse et cadavre, les corps libres des enfants s’ébattent, jouent et réinventent, peut-être, l’Eden perdu.”

    Extraits du texte du catalogue SARI, Dominique Baqué

    Publication SARI :

    Édition par Christophe Daviet-Thery

    Design Bizzarri-Rodriguez

    Publié par Exposed

    250 exemplaires dont 30 exemplaires en édition limitée

    80€ TTC

    32 pages, 25 clichés

    Imprimé en mars 2018

    ISBN 13 : 979-1095464006

    Format : 23 x 31 cm, 32 pages

  • Édition du catalogue par Ségolène Brossette Galerie

    Design graphic Stereo Buro

    Publié par Ségolène Brossette Galerie

    500 exemplaires

    32 pages, 27 photographies dont 5 noir & blanc

    Imprimé en juillet 2019

    ISBN : 978-2-9563635-2-1

    Format : 17 x 24 cm, 32 pageson text goes here

  • Photographies : Christophe Beauregard

    Édition de 50 exemplaires

    Décembre 2018

  • Extrait du catalogue “PAPARAZZI ! PHOTOGRAPHES STARS ET ARTISTES” au CENTRE POMPIDOU-METZ, 2014

    Christophe Beauregard est un artiste français qui place la question de l’artifice au coeur de sa recherche. Connu pour des séries sur les sans domicile fixe, l’univers de l’enfance ou celui de l’entreprise, il a souvent recours au maquillage et à la reconstitution. Avec « Hush… Hush », il fait appel à un paparazzi professionnel qui revêt les tenues utilisées lors de ses planques afin de mettre en évidence l’un des aspects de ce métier : le travestissement. À la technique de la dissimulation s’ajoute celle du déguisement : le photographe, en se fondant dans le décor, devient invisible aux yeux de sa proie et peut se saisir de l’image convoitée. L’art du camouflage permet ainsi de pourvoir à cette quête d’images susceptibles d’alimenter les magazines people. Le leurre est ici mis à profit et se décline à travers plusieurs mises en scène d’une parfaite artificialité : à l’hôpital, à l’hôtel Lutetia, au bois de Boulogne, à la mairie du 7e arrondissement à Paris. Le métier de paparazzi se rapproche alors curieusement de la performance d’acteur.

    “Paparazzi ! Photographes, stars et artistes”, 2014

    Catalogue de l’exposition sous la direction de Clément Chéroux

    Co édition Centre Pompidou-Metz / Flammarion

    ISBN : 9782081330016

    Format : 320 pages

  • Texte de l’exposition “UNDER COVER” à la GRK Gallery, 13 au 30 novembre 2015

    Under Cover, le titre de l’exposition personnelle de Christophe Beauregard, rappelle la posture du détective, de l’espion ou du paparazzi tentant de passer inaperçu à la vue de celui qu’il cherche à épier. Cette dimension clandestine et illicite implique souvent un camouflage de l’identité – un sujet récurrent dans le travail du photographe, que celui-ci s’intéresse aux marques laissées par les opérations de détatouage, aux hybridations provoquées par les déguisements d’enfants ou aux paparazzis et à leurs techniques d’approche.

    La série Pentimento s’attache au phénomène de détatouage, au retrait volontaire d’un signe tracé sur le corps. Il ressort de ces tentatives d’effacement un effet cicatriciel, une marque indélébile, sorte de négatif imprimé à même la chair. Pentimento fait référence à un terme pictural selon lequel le peintre effectue une modification sur la toile pendant son processus de création.

    (…) Les photographies de la série Devils in Disguise procèdent d’une mise en scène. Prenant pour toile de fond la forêt, un enfant déguisé est saisi en pleine action dans une posture héroïque, offensive ou défensive rappelant les actions des (super) héros vernaculaires dont s’inspirent ces postures.

    (…) C’est sans doute dans la série Hush… Hush que la notion de camouflage apparaît de manière plus flagrante. Christophe Beauregard a demandé à un paparazzi de porter les tenues qu’il utilise lors de ses planques. Camouflage militaire, touriste de retour à son palace, serveur, ou sapeur-pompier sont autant de travestissements imaginés par les paparazzis pour traquer leur cible. Inversant les rôles et renversant le point de vue, le photographe ne s’intéresse plus à la cible mais aux moyens mis en œuvre pour la traque et pointe ainsi l’envers du décor. (…)

    Qu’elles s’attaquent au corps ou à l’imagerie populaire à travers un signe effacé, une représentation vernaculaire ou un dispositif de saisie, ces métamorphoses passagères pointent des transformations sociétales et portent sur la fabrication même d’une image.

    Audrey Illouz, critique d’art.

  • Photographies couleur et noir & blanc, papier satiné, impression offset.

    600 exemplaires, édition de 20 pages

    On sent, hors champ, le travail de Christophe Beauregard pour mettre chacun en confiance face à l’objectif, et se sentir ainsi légitime à s’exposer. Le résultat en est une sorte de vibration singulière de l’instant qui passe par la qualité d’un sourire, la position affectueuse d’une main posée sur une épaule ou un bras, la liberté d’un corps en mouvement. Une façon, pour l’artiste, de désincarcérer les uns et les autres d’un environnement social et urbain stigmatisant et de leur donner la possibilité d’exister par eux et pour eux-mêmes le temps d’un cliché (qui n’en est plus un).

    Mais aussi d’interpeller l’observateur en le confrontant, si ce n’est à ses préjugés du moins à ses a priori sur ce qu’on appelle trop facilement « la vie en banlieue ».

    Format : 21×29,7 cm à la française, insertion quadri 15 x21 cm, 300 gr

  • Durant l’été 2013 je découvre la Revue de Bergerac par l’écoute d’une émission de France Culture, « Sur la route ». Attiré par leur démarche, je décide de les contacter. Après quelques échanges, Le Cercle Musical m’ouvre ses portes et j’y réalise mes premiers clichés : portraits et costumes, plumes et paillettes, etc.

    La résistance de la Revue aux marketing et diffusions culturels de masse, leur engagement de bénévoles et l’illusion qu’ils fabriquent m’intriguent. Après de nombreux aller/retours Paris-Bergerac une série d’une vingtaine de diptyques naît de cette rencontre.

    J’ai donc le plaisir de vous présenter « Chahut », une exposition de photographies couleur, ma vision de cet univers en trompe l’œil.

    Parution : 9 septembre 2015 // Productions : la Nouvelle Galerie, Christophe Beauregard

    Dos collé couverture souple, 44 photographies couleur.

    ISBN 13 : 979-1095464006

    Format : 20 x 29,6 cm, 52 pages

  • Christophe Beauregard a consacré une série aux SDF. Mais ses personnages sont des acteurs. Une démarche qui pourrait susciter bien des réticences, et que le photographe assume pleinement. Ce que le photographe a entrepris a l’allure d’un roman ou d’un film. La photographie est a priori un enregistrement du réel.

    Filigranes Editions 13 photographies couleur et un texte inédit d’ArletteFarge Co-producteur : Centre photographique de Lectoure – Laboratoire Janvier

    Parution : 20 Octobre 2008 Collection : Hors Collection Français

    Relié couverture cartonnée 13 photographies en couleur

    ISBN 13 : 978-2-35046-141-0

    Format : 245 x 300 40 pages

  • Série Technomades, 20 photographies couleur © Christophe BEAUREGARD / Signatures 2009 « Europe, échelle 27 » nous invite à de libres parcours en images dans une Europe polychrome. Dix photographes, dix pérégrinations de plusieurs semaines chacun et chacune. Ouvrage collectif « EUROPE, échelle 27 » (en co-édition avec Signatures) 184 pages intérieures textes de Laura Serani et de Michel Foucher impression Quadri + vernis réserve sur images, sur papier couché classique mat 170 g., trame 240, dos carré relié (tranchefile), couverture toilée, marquée, jaquette pelliculée.

    ISBN : 978-2913176-52-2

    Format : format 27 x 31,5 cm à la française

  • “Manuel d’esthétique” | Christophe Beauregard néglige les cicatrices et autres clichés de « l’avant après », et photographie une série de visages anonymes, tous chirurgicalement retouchés.

    Ces photographies sont accompagnées des textes de Nicolas Thély, critique et maître de conférences à Paris 1, et de Vladimir Mitz, chirurgien plasticien, qui dévoilent leur propre vision « esthétique ».

    Parution : 01 Novembre 2005

    Collection : Hors Collection

    Français, 64 pages, broché, 16 photographies en couleurs

    ISBN : 978-2-35046-026-0

    Format : 120 x 165